Psaume 154 (apocryphe)
Sauve ton serviteur des prédateurs
Prononcé par David lorsqu'il combattait contre le lion et le loup | ||
qui avaient pris une brebis de son troupeau. | ||
1 | Ô Dieu, ô Dieu, viens à mon secours ; aide-moi et sauve-moi ; | |
délivre mon âme du prédateur. | ||
2 | Descendrai-je au séjour des morts par la gueule du lion ? | |
Ou le loup me dévorera-t-il ? | ||
3 | N’était-ce pas assez pour eux | |
d’avoir tendu un piège au troupeau de mon père, | ||
et d’avoir mis en pièces une brebis de mon troupeau, | ||
qu’ils cherchent maintenant à détruire aussi mon âme ? | ||
4 | Aie pitié de moi, Seigneur, | |
et sauve ton serviteur de la mort, | ||
afin qu’il proclame tes merveilles en tout temps, | ||
et qu’il loue ton grand nom | ||
5 | lorsque tu l’auras délivré | |
des griffes du lion féroce et du loup vorace, | ||
et que tu l’auras arraché à la captivité des bêtes sauvages. | ||
6 | Hâte-toi, ô mon Seigneur, envoie devant toi un libérateur, | |
et retire-moi du gouffre béant, | ||
qui m’enferme dans ses profondeurs. |

Le texte original est en syriaque, conservé dans des manuscrits chrétiens orientaux, qui présente des parallèles avec des manuscrits trouvés à Qumrân et certaines traditions juives anciennes.
Traduit de l’anglais par Alexandre Vialle, d’après : William Wright, Some Apocryphal Psalms in Syriac, in Proceedings of the Society of Biblical Archaeology, vol. 9 (1886–1887), pp. 257–258, 264–266
Traduit de l’anglais par Alexandre Vialle, d’après : William Wright, Some Apocryphal Psalms in Syriac, in Proceedings of the Society of Biblical Archaeology, vol. 9 (1886–1887), pp. 257–258, 264–266
Illustration générée par intelligence artificielle (Sora), d’après le Psaume 154 et des instructions humaines. Usage non commercial, dans le cadre de la prière et de la méditation.
Commentaire
Prière de détresse attribuée à David « contre le lion et le loup ». Le psalmiste implore secours et délivrance du prédateur (verset 1), redoute de « descendre au séjour des morts » dévoré par la bête (verset 2) et se plaint de l’acharnement contre le troupeau et contre sa propre vie (verset 3). Il demande la pitié de Dieu et promet de proclamer ses merveilles une fois sauvé (versets 4 et 5). La finale appelle l’envoi d’un libérateur et la sortie du « gouffre béant » (verset 6). Le psaume transpose en image pastorale la confiance de David dans le salut de Dieu au cœur du danger.